Lequel choisir ?
Lorsque l’on fait le constat que quelque chose ne va pas mais qu’on ne parvient pas à y remédier seul on fait alors cette démarche, jamais facile, d’aller « voir quelqu’un ». Cette formule banale, à la pudeur de ne pas nommer le fameux quelqu’un mais laisse alors la personne qui fait la démarche face à ce questionnement premier mais fondamentale, aller voir quelqu’un, oui, mais qui ?
C’est là normalement que vous avez tapé dans Google quelque chose du genre, « psychologue Aix-en-Provence » ou « psychologue ou psychiatre quelle différence ? ». Et vous voilà avec des centaines de réponses possibles et toujours aussi perdu. Alors je vais commencer par vous faire une petite présentation rapide des différents métiers qui se cachent derrière l’appellation « psy » afin que vous puissiez choisir en toute connaissance de cause.
Le psychiatre est un médecin spécialisé en santé mentale, exerçant la psychiatrie. Il diagnostique, traite et tente de prévenir la souffrance psychique et les maladies mentales.
Après une formation médicale polyvalente, il effectue une spécialisation en psychiatrie générale. Souvent choisi pour son remboursement, il n’est cependant pas le mieux placé pour effectuer une psychothérapie, puisque sa formation se centre sur la maladie et sa prise en charge médicamenteuse. Même si certains psychiatres font le choix de se former également à la psychologie afin de proposer des psychothérapies par la parole. Faire le choix du moindre coût implique cependant le plus souvent, des séances espacées et courtes où le travail d’élaboration de la parole ne peut pas se faire correctement.
Le psychologue clinicien est un professionnel diplômé d’un master 2 centré sur l’analyse du discours et du fonctionnement psychique des individus et des groupes. Par différentes approches théoriques il accompagne la personne à se libérer des conflits internes qui sont la cause des symptômes qui le font souffrir. Il n’est pas remboursé et implique donc un engagement financier régulier sur une période plus ou moins courte en fonction de la problématique.
Un psychanalyste est un professionnel formé sur le plan théorique et pratique à mener des cures psychanalytiques.
La pratique de psychanalyste est fondée sur la reconnaissance d’une formation théorique et clinique, au sein d’une école de psychanalyse, à laquelle le ou la psychanalyste reste en règle générale affilié au-delà de sa formation. Le titre de psychanalyste n’est pas un titre protégé, toutefois, avoir soi-même fait une cure psychanalytique est le prérequis essentiel pour commencer une formation dans le cadre d’une association psychanalytique.
Il incarne l’image que ce fait le grand public du « Psy » par sa pratique du divan et des silences. Son paiement s’adapte parfois aux moyens de l’analysant, symbolisant l’engagement de l’analysant dans sa cure.
Le psychothérapeute est un titre réglementé depuis le 20 mai 2010 dans le cadre de la loi « Hôpitaux, Patients, Santé, Territoire » (dite loi HPST).
Les personnes habilitées à faire usage de ce titre par les Agences Régionales de Santé sont les suivantes :
- les titulaires d’un doctorat en médecine,
- les titulaires d’un master en psychologie,
- les titulaires d’un master en psychanalyse ayant suivi une formation complémentaire spéciale d’une année en psychopathologie agréée par le Ministère de la Santé ainsi qu’un stage clinique d’au moins 400 heures.
C’est un titre qui peut être utilisé par les professionnels proposant des psychothérapies, et donc par essence, par les psychologues et les psychiatres.
Et moi dans tout ça ?
En tant que psychologue clinicienne d’orientation psychanalytique, je m’appuie sur la théorie psychanalytique, sa connaissance des conflits internes, de l’inconscient et de l’analyse du discours, pour proposer des psychothérapies basées sur la relation thérapeutique et la parole. À raison d’une séance par semaine (peut être adapté en fonction des patients et de leurs possibilités individuelles) dont le coût s’élève à 60e pour une durée d’environ 45 minutes.
Pour les adultes :
Cet espace d’expression est un espace de liberté qui n’est pas orienté par la recherche d’une solution immédiate au symptôme, mais plutôt à l’exploration de ce qui fait de vous qui vous êtes. C’est en revisitant en compagnie du thérapeute, ses souvenirs et ses représentations que le patient parvient à faire un pas de côté et bouge imperceptiblement de son positionnement, amenant avec lui tout son environnement à changer également. C’est un travail de longue haleine qui amène parfois de douloureuses remises en question, mais qui lorsqu’il est fait avec application peut amener de nombreux changements bénéfiques dès les premières séances. Cependant pour une action en profondeur il est souvent nécessaire de s’inscrire dans la durée. Le patient restant toujours maître de sa thérapie il peut décider de la stopper à tout moment et d’y revenir ultérieurement s’il le désire. Sa seule obligation étant de formuler son désir d’arrêter en séance afin de pouvoir lui donner du sens, en retirant une dernière fois les leçons nécessaires à l’évolution et à la libération du patient envers ses schémas et répétitions.
Le but ultime de cette thérapie étant d’offrir plus de liberté au patient dans sa vie personnelle et professionnelle. Que ce soit à l’égard de ces conditionnements familiaux, sociétaux ou inconscients. Le libérant ainsi d’un certain nombre de conflits internes responsables de symptômes tel que, la dépression, l’angoisse, l’insomnie, et même parfois des manifestations physiques telles que l’eczéma.
Pour les enfants :
Les séances dédiées aux enfants sont un peu différentes de celles des adultes, même si elles se basent sur les mêmes fondements théoriques. Les premières séances se font en compagnie des parents afin de définir les raisons de la demande de suivi de l’enfant, ainsi que du contexte familiale et scolaire de l’enfant. C’est l’occasion pour les parents d’évoquer l’histoire de l’enfant, et de l’inscrire dans l’histoire de sa famille. Au-delà des symptômes liés à un évènement ou une situation spécifique vécu par l’enfant au présent, on constate que bien souvent les symptômes plus complexes s’inscrivent dans une transmission intergénérationnelle de l’histoire familiale. C’est pourquoi il est primordial de savoir d’où vient l’enfant pour comprendre ce qu’il exprime par son symptôme actuel.
Dans un second temps je reçois l’enfant individuellement. Durant les séances, qui sont parfois un peu plus courtes que celles des adultes afin de s’adapter aux capacités de l’enfant, nous utilisons tour à tour la parole ou le jeu pour communiquer. Qu’il s’agisse de dessins, de personnages ou de jeux vidéo. Le but étant d’interpréter les productions des enfants et de les accompagner dans leurs tentatives de résolutions.
Les thérapies qui concernent des enfants sont généralement plus rapides que celle des adultes étant donné que les choses ne sont pas encore figées dans le temps. Quelques séances sont alors suffisantes pour permettre à l’enfant de surmonter sa difficulté. Il est évidemment des situations qui demandent un accompagnement plus long, chaque patient étant unique et ses besoins spécifiques.
J’espère que vous y voyez un peu plus clair à présent dans le jargon « psy ». Si malgré tout vous avez des questions n’hésitez pas à me contacter au 06,74,87,51,08 ou à prendre rendez-vous afin que nous discutions de votre problématique personnelle et que nous décidions ensemble quels sont vos besoins en accompagnement.